mercredi 23 mai 2012

Sans titre.

Pour croire encore que ce qu'on montre à la télé,
Comme pour d'autres sujets, est loin de la réalité,
À leurs premiers exploits les dimanches après-midi,
À ceux qui ont bien plus d'un but dans leur vie.

Laisser les bancs d'école sur la touche sans qu'on les en blâme
Si un jour dans les yeux ils raviveront des flammes
Faire rêver le monde comme ils ont vibré dans leur enfance
Les yeux rivés sur le cuir et un logo Manufrance.

Quand les anges sont verts, les chardons rouges et les rayures blanches et noires
Cette haine omniprésente qu'on aimerait nous faire voir
Ne tient qu'à une poignée d'idiots qui n'ont jamais rien supporté
On trouve si on le veut les minutes de silence respectées.

À ceux qui voudraient voir le 5 mai en jour férié,
À ceux qui applaudissent debout, sous la pluie, et sans billet d'entrée,
À ceux qui croient jusqu'au bout que rien n'est jamais perdu,
Peu importe les millions, une fois tous dans la rue.

Restez forts en amateurs, liguez-vous en champions !
À ceux qui auraient pris aussi la main de Battiston.
Et si vos cages sont plus petites ou votre panier sans provision,
Les clichés ont la vie dure, prenez la balle au bond.

1 commentaire:

darty a dit…

J'aime beaucoup.