mercredi 3 septembre 2008

Crépuscule

Un autre sonnet-acrostiche.

Caresse de la nuit sur le jour fatigué,
Repris par l'obscurité, le soleil s'enfuit.
Etendue sombre qui recouvre les contrées,
Pareille à la mort, ainsi s'installe la Nuit.
Un mystère se pose éternel et fatal.
Sus à la Lumière ! Offrez l'obscurité !
Ce jour récemment naquit, qu'a-t-il fait de mal ?
Une aurore encor jeune mais déjà passée.
L'idée est ainsi : La nuit va-t-elle partir ?
Emu par l'injustice, le jour va-t-il venir ?

Au destin de choisir si tout n'est pas fini.
Une heure passe et une à une toutes s'enchaînent.
Brisante est l'horreur, quand encor la nuit se traîne,
Et fort l'espoir, quand l'aube ses droits a repris.

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