mardi 2 septembre 2008

Anticonstitutionnellement

J'ai retrouvé cet acrostiche dans mes brouillons! J'aimerais avoir votre avis... La construction, du fait de la longueur, est assez spéciale: Quatre quatrains puis trois tercets.



A chaque chose on trouve une finalité.
Naître ou partir, démarrer ou recommencer
Toucheront à leur fin, emportés par le temps,
Idée fatale : remplacé par le suivant.
Celui-ci a moins bonne réputation.
Oubli, disparition, mort ou désillusion
N'hésiteront pas à s'immiscer dans la vie,
Sapant le moral, ainsi tout sera fini.
Tout ne se résume pas à ces quelques mots.
Il n'existe pas que cette route tracée.
Terrifiés, pensant que la vie va s'achever,
Un espoir : vivre chaque jour comme un nouveau
Telle est la solution, à portée de pensée :
Il n'existe pas que le début et la fin.
On profite de tout, sans penser à demain,
N'utilisant notre temps que pour vivre, aimer.
Nul n'en doutera, la vie est quand même grande,
Et si à son terme, le glas il faut qu'on entende,
L'existence sera remplie et exploitée.
Le mot à dix syllabes qui sert ce poème,
Est, un fait remarquable, sensiblement de même.
Mieux que tous les autres, sa fin est retardée.
Et sa vie, belle, intense est remplie par mes mots.
N'existant que pour lui, ce qui les rend plus beaux,
Tout comme le reste ces vers vont s'achever.

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