mardi 2 septembre 2008

Incendie


Un sonnet acrostiche...

Il est une angoisse qui me hante toujours.
Ni solitude ni mort ne me font plus peur,
Car sans les éteindre elle ôte la joie aux jours
Et ne laisse aucune chance de temps meilleurs.
N'espérez pas l'éviter s'il vient à vous,
De tous prédateurs, le feu est le plus cruel.
Il effacera votre passé, tuera tout,
Et devant sa torture, vous choisirez le Ciel.

Feu Assassin, tu ne laisses aucun espoir.
Les souvenirs, les valeurs, et jusqu'au pouvoir,
Adieu, l'Incendie ne me laisse que des cendres
Mais tel le Phénix nous essaierons d'y renaître :
Même sans repère continuent avoir et être,
Et la pluie effacera le mal sans attendre.

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